Soutenues par Ottawa, des entreprises canadiennes ont adopté une approche prédatrice en Amérique latine pour exploiter des ressources comme le lithium, souvent sans considération pour les peuples autochtones.
«Le secteur du lithium en Amérique latine est dominé par des entreprises canadiennes, australiennes et européennes avec des conséquences socio-écologiques désastreuses», lâche Jamie Kneen, spécialiste des enjeux liés à l’industrie minière.
Depuis que l’Accord de libre-échange Canada-Chili est entré en vigueur en 1997, les entreprises canadiennes, soutenues commercialement et diplomatiquement par le gouvernement canadien, se sont organisées pour contrôler une proportion importante du secteur minier chilien, notamment dans l’extraction du lithium.
Selon Jamie Kneen, le constat est clair: la place économique du Canada au Chili dans la course du lithium, crucial pour une «économie verte», s’est construite sur le dos des peuples autochtones locaux ainsi que des écosystèmes fragiles du Chili.
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